Maladie de la ruche et des abeilles
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Le varroa est un acarien qui est arrivé en 1982 en France est infesté presque toutes les ruches de France, il a transformé fondamentalement notre pratique apicole.
Abeille avec varroa
Action spoliatrice (prélèvement d’hémolymphe) Cet acarien parasite l’abeille en lui perforant les membranes de l’abdomen pour en aspirer l’hémolymphe.
–Réduction des défenses immunitaires
–Actions mutilantes
–Vecteur d’agents pathogènes
–Réduction de la capacité de vol et de la fécondité des mâles
Sans traitement = mort de la colonie en 3 ans (Korpela et al., 1993)
Auparavant :
Différentes périodes pour différents objectifs
Différentes approches pour éviter l’emploi d’acaricides chimiques
Substance active : amitraze
Prescription :
Substance active : tau-fluvalinate
Apparition de varroas résistants en1995
Régression de la résistance depuis
Substance active : thymol (+ eucalyptol, camphre…)
Conditions d’emploi :
pendant toute la durée du traitement
arrêt de ponte et/ou évacuation partielle de couvain. surconsommation hivernale
En solution sucrée (40 à 45 g/L) / 5 mL par inter cadre peuplé
Son efficacité dépends étroitement de l’absence de couvain avec la multiplication des passages :
Api-bioxal
C’est une maladie grave dû à un bacille ou bactérie, on observe un couvain avec des opercules affaissées et perforées.
On doit alors pratiquer le test de l’allumette c’est-à-dire perforé avec une allumette une cellule puis en la retirant il apparaît un filament visqueux et marron, en principe la ruche dégage une odeur d’ammoniac
-Pratiquer un transvasement : toutes les abeilles de la ruche infesté seront secouées sur un support d’accès comme un drap, à une nouvelle ruche propre située à l’emplacement de la ruche malade, cette ruche contiendra des cadres de cire gaufrée non construits ;
-Ensuite nourrir abondamment la nouvelle ruche avec un sirop 50, 50 ;
-Le corps de ruche ainsi que les cadres infectés seront brûlés intégralement.
Plus bénigne que la loque américaine, elle est due à des agents bactériens, les larves meurent avant d’être operculées et deviennent jaunâtres et ensuite se dessèchent dans la cellule pour former des écailles.
-Faire un transvasement identique à celui de la loque américaine.
Elle est due à un protozoaire qui se fixe dans le tube digestif de l’abeille, l’humidité favorise le développement de cette maladie, les abeilles sur la planche d’envol se déplace lentement, il apparaît des traces de déjections sur les parois sur la planche d’envol le toit et l’ensemble de la ruche.
-Déplacer le rucher dans un endroit sec et ensoleillé ;
-On peut traiter chimiquement cette maladie avec du fumidil B, mais il vaut mieux voir un spécialiste sanitaire apicole pour son utilisation.
Maladie causée par un champignon qui atteint les larves et les tuent, les abeilles soigne elle-même cette maladie en évacuant les cadavres qui peuvent prendre l’aspect de vieux plâtre.
La grande et la petite fausses teignes sont des papillons grisâtre dont les chenilles rongent et se nourrissent des rayons cire.
L’évolution des fausses teignes est rapide, elles creusent des galeries soit au niveau de la lame de cire pour la petite teigne ou sous la surface des rayons operculés pour la grande teigne, les cadres de pollens sont particulièrement attractifs aux femelles, elles peuvent même attaqué le bois des cadres.
-Les colonies fortes se défendent bien en tolérant quelques larves ;
-Ne jamais laisser de cadres de pollen inoccupés par les abeilles ;
-On peut aussi les éliminés si l’attaque n’est pas trop forte ou par prévention faisant brûler du soufre dans une hausse vide au sommet des hausses.
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